Relations avec les médias
Avec l’arrivée de l’internet en 1990, puis des premiers sites Web d’information, et plus tard des blogs et médias sociaux, le paysage médiatique s’est profondément modifié au tournant du XXIe siècle. Depuis, la communication ne passe plus seulement par le biais de la presse imprimée, parlée et télévisuelle, tandis que la quantité et la vitesse de circulation des contenus numériques ont connu une explosion sans précédent.
Les conséquences de cette révolution numérique, et de la crise financière de 2008, ne se sont pas arrêtées là. Ainsi, l’attrait pour l’écran et l’information consultable gratuitement sur Internet a fait entrer la presse écrite dans une zone inconfortable. La plupart des titres, dont les ventes avaient chuté, ont réagi en investissant dans du contenu informationnel offert en ligne tout en misant sur des rentrées publicitaires tirées de la Toile, sans succès. Puis, ici et là, des équipes des rédactions Web et papier ont fusionné pour rationaliser les coûts, notamment. Et depuis 2010, des quotidiens ont repensé leur modèle en instaurant des restrictions d’accès à la consultation non-payante de leurs contenus en ligne.
Cela dit, des choses continuent de bouger dans le paysage médiatique, notamment avec l’apparition de nouvelles tendances qui ont vu le jour ces dernières années dans certains pays, comme le journalisme de données, le journalisme de solutions, le journalisme visuel et le financement participatif appliqué au journalisme (crowdfunding journalism).
Ce petit rappel des faits témoigne de l’attention que nous portons à la sphère médiatique. Et nous y sommes d’autant plus attentifs qu’il nous revient de fournir aux journalistes, bloggers, influenceurs des informations de qualité de la manière la plus adéquate possible afin d’obtenir la meilleure visibilité « gagnée » (earned media) pour nos clients.